LAPIDUM MUSEUM

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Pierres-Info a déniché pour vous les plus grandes œuvres de l'art pictural, mais pas celles que nous connaissons...
Celles restées dans l'ombre, celles où les auteurs se sont bassement fourvoyés et ont dû tout recommencer
Ils ont cru naïvement que leurs ratés resteraient à jamais dans l'ombre...

Heureusement, nous sommes là pour tout vous montrer et les afficher au grand jour
De quoi rabattre le caquet à ces soi-disant grands maîtres...
Barbouilleurs !...
LES ÉPOUX ARNOLFINIMAL
Le triste original
La femme de Giovanni Arnolfini était prétendument connue pour son absolue fidélité.
Mais le peintre Jan van Eyck, qui la connaissait bien, a voulu immortaliser cette scène, ou de retour d'un long voyage,
son mari aimant la retrouve dans sa chambrée.

Ils se jurent mutuellement fidélité et Giovanni lui affirme qu'il ne croit en rien ces rumeurs disant qu'elle fricotte avec le tailleur de pierre qui restaure l'escalier du donjon et que son petit ventre est certainement dû à un abus de moules frites, comme elle l'affirme.
Nous ne sommes pas dupes et nous voyons bien que Jan van Eyck a glissé sept indices sur sa croûte pour alerter subtilement le mari.

Mais comme le benet n'a rien vu...
Van Eyck a décidé de tout effacer, laissant l'empaumé dans son ignorance et la belle dame dans ses libidineuses réjouissances...

les 7 indices
*
- Même pieds nus il faut qu'il mette de la poussière de pierre partout...
- Y aurait-y pas eut une bataille d'oreiller dans le plumard ?...
- Le tailleur de pierre trouve que ce chien ferait une excellente balayette
- Qu'est ce qu'il y a dans le bocal ?... Un gros poisson ?
- Pour son sac à outil, dès qu'il voit un clou, y pend tout
- La veste itou
- Le slip vert au lampadaire est d'un très mauvais gout





LE GOBEUR ET SA FEMME
Le triste original
Grâce à Tock Tick, nous savons de sauce sure qu'un des ancêtres de Charles Aznavour était prêteur sur gage dans les Flandres Belge.

Le peintre Quentin Metsys a voulu immortaliser la bêtise abyssale du grigou de l'époque en le représentant accompagné de sa femme Geertruda et tenant un objet inconnu entre ses mains. Le vieil homme qui lui propose en souhaite une petite fortune, au moins 2 000 florins. Il affirme qu'il s'agit d'un marteau magique à frapper les monnaies qu'il n'a plus la force d'utiliser. Il suffit de taper un bon coup sur n'importe quel bout de ferraille en disant le "mot secret" pour qu'il se transforme instantanément en pièce d'or.

Devant l'appât du gain, le prêteur est vraiment intéressé par la chose. Sa femme, quant à elle, visiblement agacée, tente de le convaincre qu'il s'agit d'un hachoir à bidoche… Elle ne sait plus où, mais elle a vu un truc du genre dans son livre "Le Viandier" de Filip Etchebeef.
D'ailleurs, elle a essayé sur un pierre et sa fonctionne parfaitement, même si ça fait de vilains petits trous dans la pierre…

Après négociations, le malin a réussi à tiré 1 855 florins de sa boucharde à 2 balles et la femme de l'usurier, vexée comme punaise de lit, l'a quitté pour se jeter dans les bras un boucher charcutier.

Bon !... Lorsque l'usurier a voulu attaquer le peintre Quentin Metsys en diffamation, il a dû apporter quelques modifications à sa toile. Mais heureusement, le grand Charles, inspiré, a su relever le niveau des ses aïeux en nous offrant des monuments de la chanson française comme "Les plaisirs des monnaies" ou "Tu te laisses hacher".




LES JOUEURS TARTES
Le triste original
Tout le monde connaît la partie de carte de Cézanne...
Ce qu'on sait moins c'est qu'on avait là une bande de carriers plus mythos les uns que les autres...

Et vas-y que "Je scul'te mieux que Nickelange !..." - "Rondin ?... Y m'arrive pas au métatarse !..." ou encore "Carpreaux ?... Un amateur à côté d'moi !..."

Le chef carrier (fumeur de pipe) en a ras-le-fourreau de les entendre se vanter et leur a préparé un bloc et un dessin
Ils vont pouvoir ainsi étaler leur science en réalisant une sculpture dépassant l'art des plus grands maîtres

Le résultat - vous vous en doutez - mis devant le fait accompli, ils ont été incapables de sculpter quoi que ce soit...
L'un d'eux c'est plongé désespérément dans les bouquins, l'autre a acheté les outils mais ne sait même pas tenir une massette
Le dernier tape compulsivement le croquis, restant mutique devant l'épreuve...

Dans un premier temps, Cézanne a immortalisé cette scène pathétique.
Mais, la trouvant décidément trop affligeante, plus tard il opte pour une banale partie de carte, à la hauteur de ces tristes casse-cailloux !...




LA DÉLIQUESCENCE DES PIERRES
Le triste original
Dali faisait dans le ramolli, le flasque, le mollasson quoi, c'est bien connu...
Du coup, il rêvait d'une pierre dégoulinante à souhait et d'outils caoutchouteux...

Dans sa tête cotonneuse, il imaginait même de la crème glacée dégouliner des bancs des carrières
ou encore un cadran solaire en pâte à crêpe...

Il appréciait également le flegme et la nonchalance des horlogers et voulut leur rendre hommage
en réalisant une œuvre un peu plus dans l'air du temps : "Les Montres Molles"...
Plus connue, mais nettement plus banale...




BLOCTAMBULE
Le triste original
On vous l'avoue, pour ce tableau, on a un peu forcé la main à Edward Hopper en lui prodiguant quelques conseils...
Admirer un beau bloc de pierre brute fraîchement extrait, c'est quand même plus attractif que trois péquins et un tondu...

La preuve le type qui s'est arrêté devant n'arrive plus à décoller, imaginant sûrement tout ce que l'on pourrait faire dedans

Bon ce tableau n'a pas fait décollé les ventes d'Edward...
Alors cet obstiné est revenu avec sa bande de clampins désoeuvrés... Sans intérêt !...
La preuve, sur son nouveau tableau, le type en rouge est parti...




LE BRUIT
Le triste original
Bon, comme chacun sait, Edvard Munch peignait comme un manche... Qui plus est, c'était un envieux et un vilain teigneux...
Il s'était essayé à la sculpture sur pierre et le résultat était encore plus navrant que ses barbouillages
Il en résulta une haine farouche et irraisonnée envers les carriers et les pierreux de tout acabit
C'est ainsi qu'il voulu les faire passer par jalousie pour de gros tapageurs en réalisant "Le Bruit"...

Du coup, gênés par cette mauvaise pub, le puissant syndicat des carriers norvégiens acheta toutes les toiles de gribouille
L'habile manœuvre attira l'attention de toute la clique artistique sur Munch et fit de lui un artiste renommé...

À peine reconnaissant et à contre-cœur, Munch, dû refaire sa croûte
Il remplaça les carriers par un gloubiboulga sensé représenter le fjord d'Oslo...




MONA LISSA
Le triste original
Peu de gens savent que l'appart de Lisa di Antonio Maria Gherardini donnait sur une carrière de pierre
Léonard de Vinci fit donc un premier portrait de la Joconde devant sa fenêtre ouverte sur la fameuse exploitation
Mais la pauvre femme riche supportait très mal les incessants tirs de mine. D'ailleurs :

Ne vous amusez surtout pas à cliquer sur l'image
elle déteste ça !...

Alors, pour tenter de couvrir ce boucan récurant, elle pratiquait journellement le chemin de fer
Les cris stridents de l'outil arrivaient plus ou moins à couvrir le son des pétards...
On comprend mieux maintenant le sourire crispé de la Joconde...





LA RÉCRÉATION D'ADAM
Le triste original
Tout le monde connaît les cochonneries qu'Adam a fait avec Ève... Quand on se promène sans culotte aussi...
Bref !... Durant ses périodes de "détente", Adam s'adonnait à la sculpture sur pierre
C'est ainsi qu'il entama la réalisation d'un bas-relief de très bon goût...

Mal équipé et maladroit, il échappait régulièrement ses outils qui tombaient du plafond de la chapelle Sixtine
Et le bon Dieu passait son temps à lui redonner son matériel...

On sait maintenant que Michel-Ange a dû revoir sa copie pour éviter tout risque d'accident
Il n'a pas eu d'autre solution que d'effacer du plafond l'objet du risque
Mais, encore aujourd'hui, le maladroit est montré du doigt...





LA COULITIÈRE
Le triste original
Johannes Vermeer pensait qu'une femme capable de réaliser la pâte à crêpes sans livre de cuisine
était capable de préparer un bon coulis de chaux à joints...

Donc, lorsqu'il voulut agrandir sa porte d'entrée style "rétro roman" avec un bel arc en plein cintre
il s'est dit que c'était à la portée de Nénéke (le surnom de sa servante)...

Ce qu'on c'est moins c'est que, pour des raison pratique, la pose a eu lieu dans la cuisine de Nénéke
Du coup l'objet n'a jamais pu être déplacé (bien trop lourd...)
et le coulis fuyant par les joints a envahi la pièce...

De honte, Vermeer à refait son tableau en se cantonnant à une valeur sûre : la pâte à crêpes...





LE RAFIOT DE LA MER USE
Le triste original
Tout le monde sait, grâce à Géricault, que les naufragés de la Méduse ont fabriqué un radeau de bric et de broc et se sont perdus en mer
Mais ce que l'on sait moins, c'est qu'après s'être balancés à la mer, entretués et même dévorés,
ils se sont engloutis les tonneaux de pinard embarqués sur le rafiot...

Ce que n'a pas osé nous montrer Gégé, c'est les derniers rescapés, ivres-morts, luttant pour s'accaparer une pierre qu'ils prenaient pour un tonneau...
Bien heureusement, la pierre a pu être sauvée et a servie à boucher un trou dans le port de Saint-Louis...




AMERICAN GROS FRIC
Le triste original
Grant Wood aurait dû s'y attendre en exposant ainsi un pauvre paysan et sa triste fille devant leur lamentable bicoque en bois...
Face à la notoriété du tableau, les deux profiteurs ont pris la grosse tête et rançonné l'artiste...

Plein jusqu'aux as, ils ont plaqué la fourche à fumier pour le taillant et le maillet, brûlé la bicoque et bâtit la réplique du château de Kériolet
Chez eux, ça sent toujours le fumier, mais ça a quand même une autre gueule...
Du coup, Wood a remis ça... À ses risques et périls...




ANGES ET LUXE
Le triste original
Saviez-vous que le fameux "Angélus" de Millet est passé de propriétaire en propriétaire, pour se vendre de plus en plus cher ?
Partant de 1 800 francs de l'époque en 1860, il a atteint 750 000 francs lors de sa dernière vente en 1890...

Devant l'intérêt porté à son tableau et certainement vexé de l'avoir cédé à un prix dérisoire,
Millet se dit qu'il y avait moyen de se faire de la maille...

Il va exploiter le même thème, mais cette fois, les patates ont été récoltées et la terre a été grattée jusqu'à la belle pierre
Le couple de paysan a extrait le premier bloc d'un banc exceptionnel et remercie le bon Dieu et ses anges
Il faut dire que la marge de vente entre les patates et la pierre est nettement supérieure...

Bon, le tableau n'a pas eu le même succès, mais a fait au moins d'heureux fortunés...




CE CADOR DE MARAT
Le triste original
Eh oui, quand Marat ne faisait pas la révolution, il sculptait la pierre de la plus belle des manières...
Il avait toujours un projet en préparation et un bloc pour le faire

David l'a tout d'abord représenté après l'atelier se lavant de la poussière de pierre
Assoupi, il rêve déjà à une nouvelle œuvre...

On sait que plus tard que Charlotte Corday, peut-être jalouse de sa dextérité au burin, lui filera un mauvais coup dans son bain...
Toujours à l'affût du scoop, David sautera sur l'occasion pour immortaliser sa mort, bien plus vendeur !...


LE FIL DE L'HOMME
Le triste original
On connaît le Magritte peintre, bien sûr, mais beaucoup moins le Magritte sculpteur. Et il y a une bonne raison à cela...
Le bonhomme était tellement perfectionniste qu'il ne pouvait pas s'empêcher d'examiner son caillou dans tous les sens...

Et vas-y que j'te retourne et que j'te retourne... Tout ça pour voir si : " Y'a pas un fil en d'dans !... "
Il en a même pondu une toile, des fois qu'on doute de son sérieux

Et du coup la production n'avançait pas...
Un vrai maniaque, on vous dit pas !...





LA CHAMBRE À CACHER
Le triste original
Van Gogh le savait bien que sa peinture n'intéressait personne...
Mais depuis la chambre qu'il occupait à Arles, sa fenêtre donnait directement sur la carrière de Saint-Rémy-de-Provence
Et cela lui donna une idée qui allait peut-être changer sa vie : " J'ai trouvé !... Je vais sculpter la pierre !... "

Il alla donc acheter deux trois outils et des cailloux dans la carrière et s'empressa d'installer un atelier dans sa chambrette
Trop fier, il immortalisa la chose sur une toile. Mais quand il fallut passer à la pratique, trop bourré à l'absinthe
et plus doué pour les pinceaux, il ne réussit qu'à s'éborgner l'oreille avec un taillant...
Honteux, il fit croire qu'il se l'était coupée lui-même avec un rasoir...





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